Una canzone del Maggio francese (1968)
Chansons du CMDO
Alice Becker-Ho / Louis Aragon-Jacques Douai,
Mai 1968)
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N'ont qu'les voitures à brûler.
Que vouliez vous donc, la belle,
Qu'est ce donc que vous vouliez ?
Refrain:
Des canons par centaines,
Des fusils par milliers,
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers
Dites moi comment s'appelle
Ce jeu-là que vous jouiez ?
La règle en parait nouvelle,
Quel jeu, quel jeu singulier !
Refrain
La révolution, la belle,
Est le jeu que vous disiez.
Elle se joue dans les ruelles,
Elle se joue grâce aux pavés.
Refrain
Le vieux monde et ses séquelles,
Nous voulons les balayer.
Il s'agit d'être cruel,
Mort aux flics et aux curés.
Refrain
Ils nous lancent comme grêle
Grenades et gaz chlorés;
Nous ne trouvons que des pelles,
Des couteaux pour nous armer.
Refrain
Mes pauvres enfants dit-elle,
Mes jolis barricadiers,
Mon coeur, mon coeur en chancelle
Je n'ai rien à vous donner.
Refrain
Si j'ai foi dans ma querelle
Je n'crains pas les policiers.
Il faut qu'elle devienne celle
Des camarades ouvriers.
Refrain
Le Gaullisme est un bordel,
Personne n'en peut plus douter.
Les bureaucrat's aux poubelles,
Sans eux on aurait gagné.
Refrain
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N'ont qu'les voitures à brûler.
Que vouliez vous donc, la belle,
Qu'est ce donc que vous vouliez ?
Refrain
* * *
Rue Gay-Lussac, i ribelli / hanno solo le automobili da bruciare. / Che volevate dunque, mia bella, / che cosa volevate? / [Rit:] Dei cannoni a centinaia, / dei fucili a migliaia, / dei cannoni, dei fucili / a centinaia, a migliaia. / Ditemi, come si chiama / il gioco al quale giocavate? / La regola sembra nuova, / che gioco singolare! / La rivoluzione, mia bella, / è il gioco che dite. / Si gioca nei vicoli / si gioca col pavé. / Il vecchio mondo e la sua cricca, / li vogliam spazzare via. / Si tratta d'essere crudeli, / morte agli sbirri e ai preti. / Piovono, come grandine / granate e gas clorato; / abbiamo solo pale / e coltelli di cui armarci. / Miei poveri bambini, dice, / miei bei barricadieri, / il mio cuore soffre, / non ho nulla da darvi. / Se ho fiducia nel mio “partito” / non temo i poliziotti. / Bisogna che diventi la fiducia / dei compagni operai. / Il gollismo è un bordello, / nessuno può più dubitarne. / I burocrati negli immondezzai, / senza di loro avremmo vinto. / Rue Gay-Lussac, i ribelli / hanno solo le automobili da bruciare. / Che volevate dunque, mia bella, / che cosa volevate?
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